ARCHIVÉ - Fiche de renseignements - Avenir énergétique du Canada - Offre et demande énergétiques à l’horizon 2035 - Points saillants de l’analyse touchant les liquides de gaz naturel
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Fiche de renseignements - Avenir énergétique du Canada - Offre et demande énergétiques à l’horizon 2035 - Points saillants de l’analyse touchant les liquides de gaz naturel
L’avenir énergétique du Canada : projections de l’offre et de la demande énergétiques jusqu’en 2035 propose un scénario de référence, c’est-à-dire le scénario « le plus probable » et quatre scénarios de sensibilité représentant un prix bas et un prix élevé, d’une part, et une croissance rapide et une croissance lente, d’autre part, jusqu’en 2035. Les points saillants présentés ci-dessous reposent sur le scénario de référence. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter la page 36 du rapport.
Baisse prévue de la production totale de LGN
- À la tête du puits, le gaz naturel brut est principalement composé de méthane, mais il renferme aussi divers hydrocarbures plus lourds et quelques contaminants.[1] Ces hydrocarbures plus lourds – éthane, propane, butanes et pentanes plus –[2] , sont désignés sous le nom de liquides de gaz naturel ou LNG.
[1] Les contaminants les plus courants sont l’eau, le dioxyde de carbone et le sulfure d’hydrogène.
[2] Les pentanes plus, ou condensats, consistent en un mélange gazeux contenant du pentane et des hydrocarbures plus lourds. - Selon le scénario de référence, la production canadienne totale de LGN diminuera. Cela s’explique principalement par une chute de la production d’éthane. De façon générale, on prévoit que la production de propane, de butanes et de pentanes plus diminuera à court terme, puis se stabilisera après 2015, comme l’indique la figure ci-dessous.
- Dans le scénario de référence, l’offre de propane fléchit à brève échéance en raison d’une chute de la production de gaz naturel classique ne provenant pas de réservoirs étanches. Une lente reprise s’engage en 2014, avec l’arrivée du gaz naturel de la formation de Montney et l’accroissement de la capacité de traitement des dégagements gazeux. On prévoit une croissance de la demande intérieure de propane de 0,3 % par année au cours de la période à l’étude. La quantité de propane disponible pour l’exportation baisse au début de la période examinée, puis se stabilise à partir de 2015.
- La production de butanes dans le scénario de référence imite celle du propane. On prévoit une diminution de celle-ci de 2010 à 2015, après quoi, elle se stabilisera et remontera quelque peu en 2021. La demande de butanes devrait augmenter de 1,7 % par année durant la période de projection, résultat de l’utilisation continue des butanes comme diluants dans la production de sables bitumineux. Une demande croissante de butanes et une baisse de l’offre font en sorte que le Canada devient un importateur net de butanes après 2013.
- Selon le scénario de référence, l’offre de pentanes plus diminue au début de la période à l’étude, puis se stabilise à partir de 2020. La hausse de la demande de condensat provient principalement de l’augmentation de la production de sables bitumineux. Même si une certaine quantité de pétrole brut synthétique pourrait être utilisée pour diluer le bitume dans les années à venir, on prévoit que la demande de diluant de bitume progressera à un rythme moyen de 5,7 % par année au cours de la période étudiée, épuisant les sources d’approvisionnement intérieures. Les importations de condensat affichent une hausse annuelle moyenne de 10 % durant la période, pour atteindre 106 milliers m³/j (668 milliers b/j) à l’horizon 2035.
Production de liquides de gaz naturel – Scénario de référence
- Malgré l’augmentation de la disponibilité d’éthane dans le gaz brut envisagée dans le scénario de référence, on prévoit un recul de la production d’éthane. Cela s’explique par le fait que la croissance de la production de gaz se situe principalement en Colombie-Britannique, où la capacité d’extraction d’éthane est minimale. En Alberta, la production de gaz classique ne provenant pas de réservoirs étanches chute, alors que la demande de gaz augmente. Ensemble, ces facteurs contribuent à réduire la quantité de gaz qui parvient aux grandes installations d’extraction d’éthane situées près des limites territoriales de l’Alberta.
- La demande d’éthane en Alberta est surtout concentrée dans le secteur pétrochimique. Depuis quelques années, elle est limitée par l’offre en raison de la chute des stocks sous la capacité de cette industrie. À défaut d’autres sources d’approvisionnement, comme des importations ou une nouvelle offre sur place, on prévoit que la consommation d’éthane continuera de diminuer.
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