Profils énergétiques des provinces et territoires – Ontario
Sur cette page
Contactez nous
Commentaires, questions, ou suggestions peuvent être envoyés à l’adresse :
energy-energie@rec-cer.gc.ca
-
Figure 1 – Production d’hydrocarbures
Source et description :
Source :
Régie de l’énergie du Canada – Production estimative de pétrole brut et d’équivalents au Canada et production de gaz naturel commercialisable au CanadaDescription :
Le graphique montre la production d’hydrocarbures en Ontario, de 2013 à 2023. Au cours de cette période, la production de pétrole brut est passée de 1,3 kb/j à 0,5 kb/j. La consommation de gaz naturel a aussi connu une diminution, passant de 12,3 Mpi³/j à 6,2 Mpi³/j. -
Figure 2 – Production d’électricité selon le type de combustible (2021)
Source et description :
Source :
Régie de l’énergie du Canada – Annexe des données du rapport Avenir énergétique du Canada en 2023 pour la production d’électricitéDescription :
Ce diagramme circulaire illustre la production d’électricité selon la source en Ontario. En 2021, la production totale s’est élevée à 148,3 TWh. -
Figure 3 – Carte des infrastructures du pétrole brut
Source et description :
Source :
Régie de l’énergie du CanadaDescription :
Cette carte montre les principaux oléoducs, voies ferrées et raffineries du ressort de la Régie en Ontario.Télécharger :
Version PDF [1 942 ko] -
Figure 4 – Carte des infrastructures du gaz naturel
Source et description :
Source :
Régie de l’énergie du CanadaDescription :
Cette carte montre les principaux gazoducs du ressort de la Régie en Ontario.Télécharger :
Version PDF [1 414 ko] -
Figure 5 – Demande pour utilisation finale selon le secteur (2020)
Source et description :
Source :
Régie de l’énergie du Canada – Annexe des données du rapport Avenir énergétique du Canada en 2023 pour la demande pour utilisation finaleDescription :
Ce diagramme circulaire illustre la demande d’énergie pour utilisation finale en Ontario par secteur. En 2020, la demande d’énergie pour utilisation finale a totalisé 2 751 PJ. Le secteur industriel vient au premier rang avec 36 % de la demande totale, suivi des transports (26 %), puis des secteurs résidentiel (19 %) et commercial (18 %). -
Figure 6 – Demande pour utilisation finale selon le combustible (2020)
Source et description :
Source :
Régie de l’énergie du Canada – Annexe des données du rapport Avenir énergétique du Canada en 2023 pour la demande pour utilisation finaleDescription :
Cette figure illustre la demande pour utilisation finale selon le type de combustible en Ontario en 2020. Les produits pétroliers raffinés ont compté pour 1 155 PJ (42 %) de la demande, suivis du gaz naturel, avec 856 PJ (31 %), de l’électricité, à 498 PJ (18 %), des biocarburants, à 142 PJ (5 %) et des autres combustibles, à 101 PJ (4 %).
Remarque : Les autres combustibles comprennent le charbon, le coke et le gaz de cokerie. -
Figure 7 – Émissions de GES par secteur
Source et description :
Source :
Environnement et Changement climatique Canada – Rapport d’inventaire national 1990-2022Description :
Ce graphique à colonnes empilées illustre les émissions de GES en Ontario par secteur de 1990 à 2022 en Mt d’éq. CO2. Les émissions totales de GES ont diminué en Ontario, passant de 178 Mt d’éq. CO2 en 1990 à 157 Mt d’éq. CO2 en 2022. -
Figure 8 – Intensité des émissions découlant de la production d’électricité
Source et description :
Source :
Environnement et Changement climatique Canada – Rapport d’inventaire national 1990-2022Description :
Ce graphique à colonnes montre l’intensité des émissions découlant de la production d’électricité en Ontario de 1990 à 2022. En 1990, l’électricité produite en Ontario a émis 200 g d’éq. CO2 par kWh. En 2022, l’intensité des émissions avait diminué à 35 g d’éq. CO2 par kWh.
Production d’énergie
Pétrole brut
- L’Ontario a produit 498 barils par jour de pétrole léger en 2023 (figure 1), ce qui représente moins de 0,1 % de la production canadienne totale (incluant les condensats et les pentanes plus).
- Toute la production de pétrole de l’Ontario est concentrée dans le sud-ouest de la province. Les ressources pétrolières et gazières de la province sont actuellement extraites au moyen de méthodes conventionnelles.
- Les ressources restantes de pétrole brut de l’Ontario étaient estimées à 10 millions de barils à la fin de 2021Note de bas de page 1.
- C’est en Ontario qu’a eu lieu la première production commerciale de pétrole au Canada. Le premier gisement de pétrole a été découvert en 1858 près de Black Creek (rebaptisé plus tard Oil Springs). D’autres gisements ont été découverts en 1860 à Petrolia, tout juste au nord d’Oil Springs.
Produits pétroliers raffinés
- L’Ontario compte quatre raffineries : L’ImpérialeNote de bas de page 2, SuncorNote de bas de page 3 et ShellNote de bas de page 4 à Sarnia et dans les environs, et L’Impériale, à NanticokeNote de bas de page 5, dont la capacité combinée est de 402 milliers de barils par jour (kb/j). L’Ontario et le Québec, qui représentent chacun environ 21 % de la capacité de raffinage totale du Canada, arrivent au deuxième rang, après l’Alberta.
- L’Ouest canadien fournit la plus grande partie du pétrole brut aux raffineries de l’Ontario. Entre 2020 et 2023, les importations représentaient environ 15 % de la consommation totale de pétrole brut des raffineries ontariennesNote de bas de page 6.
Gaz naturel et liquides de gaz naturel
- En 2023, on a produit en moyenne 6,2 millions de pieds cubes par jour (Mpi³/j) de gaz naturel en Ontario (figure 1), soit environ 3 % de la production canadienne totale cette année-là. Toute la production de gaz naturel de la province se fait dans le sud.
- Le potentiel total des ressources de gaz naturel récupérable de qualité commerciale de l’Ontario était estimé à 650 milliards de pieds cubes (Gpi³) à la fin de 2021Note de bas de page 7.
- Propriété de Plains Midstream, la colonne de fractionnement de LGN de Sarnia est l’une des principales sources de propane et de butanes pour l’Est du CanadaNote de bas de page 8. On y traite le mélange de LGN arrivé de l’Ouest canadien par la canalisation principale d’Enbridge (canalisations 1 et 5)Note de bas de page 9. À partir de Sarnia, le propane est livré par train et par camion ailleurs en Ontario, au Québec, dans d’autres provinces de l’Est du Canada et vers des marchés d’exportation du Midwest et de la côte Est des États-Unis.
- Il n’y a aucune production de liquides de gaz naturel sur le terrain en Ontario.
Gaz naturel renouvelable (GNR)
- En 2021, la Ville de Toronto, en partenariat avec Enbridge Gas Inc., a mis en place une installation de valorisation de biogaz au centre de gestion des déchets solides de DufferinNote de bas de page 10Note de bas de page 11. La ville de Toronto a également étudié les possibilités de valorisation du biogaz et du gaz de décharge à l’installation de gestion des déchets solides de Disco Road, au site d’enfouissement de Green Lane et au site d’enfouissement de Keele ValleyNote de bas de page 12. Au total, ces quatre sites seront en mesure de produire 52,6 millions de mètres cubes de GNR chaque année.
- Les autres projets de GNR menés en partenariat avec Enbridge Gas Inc. sont ceux de Stanton FarmsNote de bas de page 13 à Stratford, de StormFisherNote de bas de page 14 à London et de l’usine de gaz naturel renouvelable de Niagara FallsNote de bas de page 15.
- La construction du projet de GNR au site d’enfouissement Ridge près de Blenheim, en Ontario, un partenariat entre Waste Connections of Canada et Enbridge Gas Inc., a commencé en juillet 2023 et l’usine devrait entrer en service d’ici la fin de 2024Note de bas de page 16.
Électricité
- En 2021, l’Ontario a produit 148,3 térawattheures (TWh) d’électricité (figure 2), soit 24 % de la production totale d’électricité au Canada. La province vient au deuxième rang au pays à ce chapitre, avec une capacité de production estimée à 39 569 mégawatts (MW).
- Environ 91 % de l’électricité produite en Ontario en 2021 provenaient de sources zéro carbone, soit le nucléaire (55 %), l’hydroélectricité (24 %), l’éolien (8 %) et l’énergie solaire (4 %). Le reste provenait principalement du gaz naturel et, dans une moindre mesure, de la bioénergie. Les installations de production d’électricité de l’Ontario sont surtout situées dans les régions du sud de la province, mais on trouve aussi des centrales hydroélectriques importantes dans l’est, dans le bassin de la rivière des Outaouais, et dans le nord-est, dans le bassin de la rivière Moose.
- Trois centrales nucléaires ayant une capacité installée totale de 12 844 MW fournissent le gros de la production de base de l’OntarioNote de bas de page 17. Avec ses huit réacteurs, la centrale de Bruce PowerNote de bas de page 18, située sur la rive est du lac Huron, est la plus importante avec une capacité installée d’environ 6 232 MW. Il s’agit de l’une des plus grandes centrales nucléaires en exploitation dans le monde à l’heure actuelle.
- En 2015, le gouvernement de l’Ontario a approuvé la remise à neuf de dix réacteurs nucléaires (six à la centrale de Bruce Power et quatre à la centrale de Darlington). Ce programme de 26 milliards de dollars qui s’échelonne sur 17 ans est l’un des plus importants projets d’énergie sans émissions en Amérique du Nord. Cet investissement devrait prolonger la durée de vie de chaque réacteur de 30 à 35 ans.
- Les réacteurs 2 et 3 de la centrale de Darlington ont été remis en service commercial après leur remise à neuf en 2020 et 2023, respectivement, tandis que les réacteurs 1 et 4 devraient revenir en service en 2025 et 2026, respectivementNote de bas de page 19.
- Après avoir été mis à l’arrêt en janvier 2020, le réacteur 6 de la centrale de Bruce Power, premier à faire l’objet d’une remise à neuf, a repris le service commercial en septembre 2023Note de bas de page 20. La remise à neuf du réacteur 3 a commencé en 2023 et celle de l’unité 4 est prévue pour 2025Note de bas de page 21.
- En janvier 2024, le gouvernement de l’Ontario a annoncé qu’il appuyait le plan d’Ontario Power Generation (OPG) visant la remise à neuf des réacteurs B (5 à 8) de la centrale nucléaire de PickeringNote de bas de page 22.
- L’Ontario travaille à la planification et à l’octroi de permis pour le premier projet de petit réacteur modulaire (PRM) au Canada, qui pourrait permettre la mise en place de quatre réacteurs d’une capacité totale d’environ 1 200 MW sur le site nucléaire de Darlington d’ici 2036Note de bas de page 23.
- En collaboration avec Bruce Power, l’Ontario a entamé des travaux préparatoires en vue de la construction d’une nouvelle centrale nucléaire à grande échelle ‐ la première en plus de 30 ans ‐ afin de répondre à la demande croissante d’électricité dans la province. Bruce Power réalisera une évaluation d’impact pour déterminer la faisabilité de la construction d’une nouvelle centrale nucléaire d’une capacité maximale de 4 800 MWNote de bas de page 24.
- L’Ontario compte plus de 200 centrales hydroélectriques ayant une capacité totale de production de 9 264 MWNote de bas de page 25.
- La centrale de pompage Sir Adam Beck de Niagara Falls peut acheminer de l’eau jusqu’à un réservoir pendant les périodes de faible demande et fournir jusqu’à 174 MW d’électricité pendant les périodes de forte demandeNote de bas de page 26.
- L’Ontario a conclu des contrats visant sept nouveaux projets de stockage en batterie cumulant une capacité de 739 MW. Les installations de stockage seront réparties sur l’ensemble du territoire de la province et leur capacité variera de 5 à 300 MWNote de bas de page 27. Ces projets s’ajoutent aux installations de stockage par batterie d’Oneida (250 MW) qui sont actuellement en construction et qui devraient entrer en service en 2025Note de bas de page 28.
- L’Ontario est la province canadienne qui produit le plus d’énergie éolienne, avec une capacité totale de 5 575 MW en 2021.
- Avec une capacité installée de 2 669 MW, l’Ontario représentait environ 80 % de la capacité solaire du Canada en 2021Note de bas de page 29.
- L’Ontario possède la plus grande centrale entièrement alimentée à la biomasse en Amérique du Nord. La centrale Atikokan, d’une capacité de 205 MW a été convertie du charbon en 2014Note de bas de page 30.
- L’Ontario et l’Alberta sont les seules provinces canadiennes à avoir des marchés concurrentiels de production et de vente au détail d’électricité.
- La société d’État OPG est la plus grande société de services publics dans le marché de l’électricité concurrentiel de l’Ontario, avec une capacité de plus de 18 230 MWNote de bas de page 31.
Transport et commerce de l’énergie
Pétrole brut et liquides
- Sarnia est le principal carrefour pétrochimique et de raffinage de pétrole en Ontario. Elle reçoit du pétrole brut et des LGN de l’Ouest canadien et du Dakota du Nord par les canalisations 5 (capacité de 540 kb/j) et 78 (500 kb/j) d’Enbridge, qui font partie de la canalisation principaleNote de bas de page 32 de cette dernière (figure 3).
- Les canalisations 9 et 7 d’Enbridge partent de Sarnia et vont vers l’est pour alimenter les raffineries en Ontario et au Québec. La canalisation 9Note de bas de page 33, qui ne fait pas partie du réseau principal d’Enbridge, a une capacité de 300 kb/j et transporte principalement du pétrole brut vers Montréal, au Québec, mais peut aussi en expédier à Westover, en Ontario. La canalisation 7 a une capacité de 180 kb/j et achemine aussi du pétrole brut à Westover. Dans cette municipalité, les canalisations 9 et 7 se raccordent au pipeline Westover Express et à la canalisation 11 d’Enbridge.
- La canalisation 11 a une capacité de 117 kb/j et approvisionne la raffinerie d’Impériale à Nanticoke, qui peut aussi recevoir du pétrole brut par chemin de fer. La raffinerie de Nanticoke est équipée d’un terminal ferroviaire dont la capacité de déchargement de pétrole brut est estimée à 20 kb/jNote de bas de page 34.
- Le pipeline Westover Express, d’une capacité de 74 kb/j, alimente en pétrole brut la raffinerie de United Refining Company à Warren, en Pennsylvanie, par l’intermédiaire du pipeline Kiantone de United aux États-UnisNote de bas de page 35. Ce pipeline était auparavant connu sous le nom de canalisation 10 d’Enbridge. Westover Express Pipeline Limited, une filiale de United Refining, a racheté la canalisation 10 d’Enbridge en juin 2020 et a commencé à l’exploiter en septembre 2023.
- Le pipeline Trans-NordNote de bas de page 36 achemine des produits pétroliers raffinés (PPR), comme de l’essence et du diesel, provenant des raffineries de Montréal, au Québec, jusque de l’autre côté de la frontière entre le Québec et l’Ontario, vers les principaux marchés et centres de distribution en Ontario. Il comprend des points de livraison à Ottawa, Kingston, Belleville, Oshawa, Toronto et Oakville. Le pipeline Trans Nord transporte des produits pétroliers raffinés depuis la raffinerie de L’Impériale à Nanticoke, à l’Est de Toronto. Ce pipeline bidirectionnel transporte des produits entre Toronto et Oakville. En 2023, les réceptions par ce pipeline ont totalisé 153 kb/j, et sont en diminution depuis une dizaine d’années.
- L’Ontario compte deux pipelines d’importation d’éthane. Le pipeline Mariner WestNote de bas de page 37 d’Energy Transfer, d’une capacité de 55 kb/j, transporte de l’éthane depuis la région productrice de Marcellus, dans le Sud-Ouest de la Pennsylvanie, jusqu’à la frontière canado américaine, où le pipeline GenesisNote de bas de page 38 prend le relais pour l’acheminer jusqu’au complexe pétrochimique de NOVA Chemical à Corunna, en Ontario. Le pipeline UtopiaNote de bas de page 39, d’une capacité de 50 kb/j, achemine l’éthane depuis le comté de Harrison, en Ohio, jusqu’à Windsor, en Ontario. Il se raccorde au pipeline Windsor-Sarnia de Plains Midstream Canada, qui achemine l’éthane jusqu’à une installation de stockage ou jusqu’au complexe Corunna de NOVA.
Gaz naturel
- Le réseau principal canadienNote de bas de page 40 de TC Énergie (anciennement TransCanada) part de la frontière entre l’Alberta et la Saskatchewan et achemine le gaz de l’Ouest canadien jusqu’en Ontario en passant par les Prairies, et poursuit son chemin sur une partie du territoire québécois (figure 4). Le réseau principal se raccorde à d’autres canalisations à plusieurs points d’importation et d’exportation dans le sud de l’Ontario, ainsi qu’au pipeline Trans Québec et Maritimes (TQM)Note de bas de page 41 près de la frontière entre l’Ontario et le Québec.
- L’Ontario doit s’approvisionner en gaz naturel à l’extérieur de la province pour répondre à ses besoins. Dans le passé, elle était principalement approvisionnée en gaz naturel de l’Ouest canadien par le réseau principal au Canada, mais depuis 2009, elle est un importateur net de gaz des États-UnisNote de bas de page 42.
- Le carrefour DawnNote de bas de page 43, créé en 1942, est l’un des principaux carrefours d’échanges et de stockage de gaz naturel au Canada. Situé dans le sud de l’Ontario, il est constitué de réservoirs de gaz naturel épuisés. Au total, 387 Gpi³ (408 pétajoules) de capacité de stockage souterrain sont disponibles dans les gisements de Dawn et de Tecumseh, tous deux propriétés d’EnbridgeNote de bas de page 44.
- Le 1er janvier 2019, les deux principales sociétés de distribution en Ontario, Union Gas et Enbridge Gas Distribution Inc. ont fusionné et poursuivent leurs activités sous la dénomination sociale d’Enbridge Gas Inc (EGI). Cette dernière livre du gaz naturel à 3,9 millions de clients dans plus de 355 municipalités en OntarioNote de bas de page 45 au moyen d’un réseau de canalisations d’environ 151 500 kmNote de bas de page 46. EGI est assujettie à la réglementation de la Commission de l’énergie de l’Ontario.
Gaz naturel liquéfié
- Union Gas, une filiale d’Enbridge, exploite l’installation de liquéfaction et de stockage de GNL à petite échelle de Hagar, à 50 km à l’est de Sudbury. Elle a été mise en service en 1968 et stocke 0,6 Gpi³ de GNL sur placeNote de bas de page 47.
Électricité
- En 2023, les exportations interprovinciales et internationales nettes d’électricité en Ontario ont totalisé 13,0 TWh.
- L’Ontario a des interconnexions avec le Manitoba, le Québec, le Michigan, le Minnesota et l’État de New York. La plus grande partie des importations d’électricité de la province provient du Québec, tandis qu’elle exporte principalement vers les États de New York et du Michigan.
- Depuis 2002, les marchés de la production et de la vente au détail de l’électricité en Ontario sont concurrentiels.
- Hydro One possède et exploite presque toute la capacité de transport de l’Ontario et compte quelque 30 000 km de lignes de transport. Elle dessert près de 1,5 million de clients, principalement dans des régions rurales, qui représentent 26 % de tous les clients de l’OntarioNote de bas de page 48.
- La Société indépendante d’exploitation du réseau électrique (SIERE)Note de bas de page 49 gère le réseau électrique de la province, en équilibrant l’offre et la demande d’énergie et en faisant transiter celle-ci sur des lignes de transport haute tension.
- Le secteur énergétique de l’Ontario, dont l’électricité, est assujetti à la réglementation de la Commission de l’énergie de l’OntarioNote de bas de page 50.
- En août 2023, les gouvernements de l’Ontario et du Québec ont annoncé que la SIERE et Hydro-Québec avaient signé un nouvel accord commercial visant l’échange annuel d’une puissance de 600 MWNote de bas de page 51. La SIERE fournira 600 MW à Hydro-Québec en hiver, et cette dernière fournira 600 MW à la SIERE en été.
Consommation d’énergie et émissions de gaz à effet de serre
Consommation totale d’énergie
- En 2020, la demande d’énergie pour utilisation finale de l’Ontario s’établissait à 2 751 pétajoules (PJ). Le secteur industriel venait au premier rang pour la demande d’énergie (36 % de la demande totale), suivi des transports (26 %), du secteur résidentiel (19 %) et du secteur commercial (18 %) (figure 5). L’Ontario arrivait au deuxième rang au Canada pour la demande totale d’énergie, et au dixième pour la consommation par habitant.
- En 2020, les PPR étaient le principal type de combustible utilisé en Ontario, avec 1 155 PJ, ou 42 % de la demande totale pour utilisation finale. Le gaz naturel et l’électricité comptaient pour 856 PJ (31 %) et 498 PJ (18 %), respectivement (figure 6).
Produits pétroliers raffinés
- En 2022, la demande d’essence pour moteur était de 928 litres par habitant en Ontario, soit 10 % de moins que la moyenne nationale de 1 035 litres.
- La même année, la demande de diesel était de 498 litres par habitant en Ontario, soit 36 % de moins que la moyenne nationale de 772 litres par habitant.
- Les importations de PPR proviennent principalement du Québec et sont acheminées par le pipeline Trans-Nord, par rail et par camion. Les importations proviennent aussi des raffineries du Midwest américain.
Gaz naturel
- En 2023, la consommation de gaz naturel de l’Ontario a totalisé en moyenne 2,8 Gpi³/j, soit 24 % de la demande canadienne totale, ce qui en fait la plus grande consommatrice de gaz naturel au pays après l’Alberta.
- En 2023, le secteur industriel de l’Ontario était le principal consommateur de gaz naturel de la province, à 1,5 Gpi³/j. Les secteurs résidentiel et commercial ont pour leur part consommé 0,7 Gpi³/j et 0,6 Gpi³/j, respectivement.
Électricité
- En 2020, la consommation d’électricité par habitant en Ontario s’est établie à 9,4 mégawattheures (MWh). La province arrivait au onzième rang au Canada pour la consommation d’électricité par habitant, qui était de 35 % inférieure à la moyenne nationale.
- En 2020, le secteur commercial de l’Ontario était le principal consommateur d’électricité de la province, à 51,6 TWh. Les secteurs résidentiel et industriel ont consommé 46,0 TWh et 40,4 TWh, respectivement.
Émissions de GES
- En 2022, les émissions de GES de l’Ontario ont atteint 157,0 mégatonnes d’équivalent en dioxyde de carbone (Mt d’éq. CO2)Note de bas de page 52. Il s’agit d’une diminution de 12 % depuis 1990, et de 23 % depuis 2005.
- Les émissions par habitant de l’Ontario étaient les troisièmes plus faibles au Canada, à 10,4 tonnes d’éq. CO2, ce qui est inférieur de 43 % à la moyenne canadienne de 18,2 tonnes par habitant.
- Les secteurs qui émettent le plus de GES en Ontario sont les transports (32 % du total), le bâtiment (résidentiel et commercial) (23 %), l’industrie et la fabrication (fonderies, cimenteries et usines de pétrochimie) (24 %) (figure 7).
- En 2022, les émissions de GES du secteur pétrolier et gazier de l’Ontario ont totalisé 8,7 Mt d’éq. CO2. De ce total, 2,0 Mt étaient attribuables à la production, au traitement et au transport, et 6,7 Mt au raffinage du pétrole et à la distribution du gaz naturel.
- En 2022, le secteur de l’électricité de l’Ontario a émis 3,8 Mt d’éq. CO2, soit 8 % du total des émissions canadiennes provenant de la production d’électricité. Les émissions de GES de l’Ontario découlant de la production d’énergie ont connu un sommet en 2000 à 43,0 Mt d’éq. CO2, puis ont diminué au fur et à mesure qu’a été délaissée la production d’énergie par le charbon, de 2005 à 2014.
- L’intensité des émissions de GES du réseau électrique de l’Ontario était de 35 grammes d’équivalent de dioxyde de carbone par kilowattheure (g d’éq. CO2 par kWh) d’électricité produite en 2022. Il s’agit d’une baisse de 84 % par rapport au niveau de 220 g d’éq. CO2 par kWh de 2005. La moyenne nationale en 2022 était de 100 g d’éq. CO2 par kWh (figure 8).
Organismes de réglementation de l’énergie
- Commission de l’énergie de l’Ontario
- Ministère de l’Énergie de l’Ontario
- Société indépendante d’exploitation du réseau électrique
- Régie de l’énergie du Canada – L’électricité renouvelable au Canada – Ontario
- Date de modification :